Comment choisir son kayak de mer en Bretagne ?

Article publié le 19 décembre 2023
kayak de mer

Vous aimez l’eau, le vent et les sensations fortes ? Alors le kayak de mer est fait pour vous ! Ce sport nautique vous permet de parcourir les côtes, d’explorer des criques, des grottes, des îles, de rencontrer des animaux marins, et de vivre des moments inoubliables en Bretagne. Mais pour profiter pleinement de cette activité, il faut choisir le bon kayak de mer, celui qui correspond à vos besoins et à vos envies. Comment faire ? Quels sont les critères à prendre en compte ? Quels sont les différents modèles disponibles sur le marché ? Quels sont les équipements indispensables ? Quelles sont les marques les plus réputées ? Nous allons répondre à toutes ces questions, ici, pour vous aider à trouver le kayak de mer idéal pour naviguer sur l'océan ou dans la manche en Bretagne.

Les types de kayak de mer

Le kayak de mer se décline en trois grands types : le kayak rigide, le kayak gonflable et le kayak sit-on-top. Chacun présente des avantages et des inconvénients, selon le critère que l’on privilégie : le poids, le transport, le rangement, la performance, la solidité, le confort, etc.

Le kayak rigide est le plus classique et le plus performant des kayaks de mer. Il est fabriqué en plastique, en fibre de verre, en carbone ou en bois. Il offre une bonne glisse, une bonne stabilité et une bonne maniabilité. Il est adapté aux longues distances et aux conditions de mer difficiles. Il dispose souvent de caissons étanches pour ranger du matériel. Il est aussi le plus cher et le plus lourd des kayaks de mer. Il nécessite un espace de stockage conséquent et un système de fixation sur le toit d’une voiture pour le transporter. Il peut se rayer, se fissurer ou se casser en cas de choc. Un exemple de kayak rigide est le Dag Tiwok Evo, qui mesure 5,20 m de long, 54 cm de large et pèse 25 kg. Il coûte environ 1500 euros.

Le kayak gonflable est le plus pratique et le plus économique des kayaks de mer. Il est fabriqué en PVC ou en tissu renforcé. Il se gonfle et se dégonfle facilement, grâce à une pompe manuelle ou électrique. Il se plie et se range dans un sac, ce qui facilite son transport et son stockage. Il est adapté aux balades tranquilles et aux petites distances. Il est moins cher et moins lourd que le kayak rigide. Il est aussi plus résistant aux chocs, car il absorbe les impacts. Il est moins performant et moins stable que le kayak rigide. Il offre une moins bonne glisse et une moins bonne maniabilité. Il peut se dégonfler, se percer ou se déchirer en cas de frottement ou de coupure. Un exemple de kayak gonflable est le Sevylor Tahiti Plus, qui mesure 3,62 m de long, 90 cm de large et pèse 11,3 kg. Il coûte environ 200 euros.

Le kayak sit-on-top est le plus ludique et le plus polyvalent des kayaks de mer. Il est fabriqué en plastique rotomoulé. Il se caractérise par son cockpit ouvert, qui permet de s’asseoir sur le dessus du kayak, sans être enfermé dans une jupe. Il est adapté aux débutants, aux enfants, aux pêcheurs, aux plongeurs et aux baigneurs. Il est facile à utiliser, à enfourcher et à quitter. Il est insubmersible, car il possède des trous d’évacuation de l’eau. Il est moins cher et moins lourd que le kayak rigide. Il est aussi plus confortable et plus convivial que le kayak rigide. Il est moins performant et moins stable que le kayak rigide. Il offre une moins bonne glisse et une moins bonne maniabilité. Il peut se rayer, se fissurer ou se casser en cas de choc. Un exemple de kayak sit-on-top est le RTM Ocean Duo, qui mesure 3,70 m de long, 88 cm de large et pèse 29 kg. Il coûte environ 600 euros.

Les tailles de kayak de mer

La taille du kayak de mer influe sur plusieurs aspects de la navigation : la vitesse, la stabilité, la maniabilité et le confort. Il faut donc choisir la taille adaptée à sa morphologie et à son niveau.

La longueur du kayak de mer détermine la vitesse et la maniabilité du kayak. Plus le kayak est long, plus il est rapide, car il offre moins de résistance à l’eau. Mais plus le kayak est long, moins il est maniable, car il a un rayon de giration plus important. Il faut donc trouver un compromis entre la vitesse et la maniabilité, selon son usage. Pour une navigation sportive ou de longue distance, il vaut mieux choisir un kayak long, entre 4 et 6 mètres. Pour une navigation loisir ou de courte distance, il vaut mieux choisir un kayak court, entre 2,5 et 4 mètres.

La largeur du kayak de mer détermine la stabilité et le confort du kayak. Plus le kayak est large, plus il est stable, car il offre une plus grande surface de contact avec l’eau. Mais plus le kayak est large, moins il est confortable, car il oblige à écarter les jambes et à faire des mouvements plus amples avec la pagaie. Il faut donc trouver un compromis entre la stabilité et le confort, selon son niveau. Pour un débutant ou un pagayeur occasionnel, il vaut mieux choisir un kayak large, entre 60 et 80 cm. Pour un pagayeur confirmé ou expérimenté, il vaut mieux choisir un kayak étroit, entre 50 et 60 cm.

Le volume du kayak de mer détermine la capacité de charge et le comportement du kayak. Plus le kayak a du volume, plus il peut transporter du matériel, ce qui est utile pour les randonnées ou les expéditions. Mais plus le kayak a du volume, plus il est sensible au vent et aux vagues, ce qui peut le rendre instable ou difficile à diriger. Il faut donc trouver un compromis entre la capacité de charge et le comportement, selon son poids et son chargement. Pour un pagayeur léger ou peu chargé, il vaut mieux choisir un kayak de faible volume, entre 200 et 300 litres. Pour un pagayeur lourd ou bien chargé, il vaut mieux choisir un kayak de fort volume, entre 300 et 400 litres.

Les équipements de kayak de mer

Le kayak de mer nécessite des équipements spécifiques, pour naviguer en sécurité et en confort. Voici les principaux éléments à avoir :

  • Le gilet de sauvetage : c’est l’élément de sécurité le plus important, car il permet de flotter en cas de chute à l’eau. Il doit être adapté à la taille, au poids et à la morphologie du pagayeur. Il doit être homologué, de couleur vive, et doté de sangles de réglage, de bandes réfléchissantes, d’un sifflet et d’une poche. Il doit être porté en permanence, et bien ajusté.
  • La pagaie : c’est l’élément de propulsion du kayak. Elle doit être adaptée à la taille, à la force et au style du pagayeur. Elle doit être légère, solide et ergonomique. Elle doit être composée de deux pales, d’un manche et d’un système de réglage de l’angle. Elle doit être choisie en fonction de la longueur, de la largeur et du type du kayak.
  • Le leash : c’est un cordon qui relie la pagaie au kayak, pour éviter de la perdre en cas de chute à l’eau. Il doit être élastique, résistant et facile à fixer. Il doit être assez long pour permettre les mouvements de la pagaie, mais pas trop pour ne pas gêner le pagayeur.
  • Le casque : c’est un élément de protection de la tête, en cas de choc contre les rochers, les vagues ou le kayak. Il doit être adapté à la taille et à la forme de la tête du pagayeur. Il doit être homologué, de couleur vive, et doté de sangles de réglage, de trous d’aération et de mousses de confort. Il doit être porté en permanence, et bien ajusté.
  • Le sac étanche : c’est un sac qui permet de ranger et de protéger le matériel du pagayeur, comme les vêtements, la nourriture, le téléphone, la carte, etc. Il doit être imperméable, résistant et facile à fermer. Il doit être adapté à la taille et au volume du kayak. Il doit être attaché au kayak, pour ne pas le perdre en cas de chavirage.
  • Le bidon : c’est un récipient qui permet de transporter et de conserver l’eau potable du pagayeur, pour s’hydrater pendant la navigation. Il doit être étanche, solide et facile à ouvrir. Il doit être adapté à la capacité et au poids du pagayeur. Il doit être attaché au kayak, pour ne pas le perdre en cas de chavirage.
  • Le sifflet : c’est un instrument qui permet de signaler sa présence, de demander de l’aide ou de communiquer avec les autres pagayeurs, en cas de besoin. Il doit être audible, léger et facile à utiliser. Il doit être attaché au gilet de sauvetage, pour être toujours à portée de main.
    Le couteau : c’est un outil qui permet de couper des cordes, des filets ou des algues, en cas d’urgence ou de blocage. Il doit être tranchant, robuste et facile à dégainer. Il doit être fixé au gilet de sauvetage, dans une pochette ou un étui.
  • La pompe : c’est un dispositif qui permet d’évacuer l’eau qui s’infiltre dans le kayak, en cas de vague ou de pluie. Elle doit être efficace, maniable et facile à ranger. Elle doit être adaptée au type et à la taille du kayak. Elle doit être placée dans un endroit accessible, comme le cockpit ou le pont.
    La jupe : c’est un accessoire qui permet de fermer le cockpit du kayak, pour éviter que l’eau n’y pénètre. Elle doit être imperméable, respirante et facile à enfiler. Elle doit être adaptée à la forme et à la dimension du cockpit. Elle doit être munie d’une poignée de largage, pour pouvoir l’ouvrir rapidement en cas de besoin.
  • La boussole : c’est un instrument qui permet de s’orienter sur l’eau, en indiquant le nord magnétique. Elle doit être précise, lisible et facile à consulter. Elle doit être fixée au kayak, sur le pont ou sur le manche de la pagaie.
  • La carte : c’est un document qui permet de se repérer sur l’eau, en indiquant les côtes, les îles, les ports, les phares, etc. Elle doit être à jour, détaillée et facile à lire. Elle doit être protégée dans une pochette étanche, qui peut être attachée au kayak ou au gilet de sauvetage.
  • Le téléphone : c’est un appareil qui permet de communiquer avec les secours, les proches ou les autres pagayeurs, en cas de besoin. Il doit être chargé, fonctionnel et facile à utiliser. Il doit être protégé dans une housse étanche, qui peut être attachée au kayak ou au gilet de sauvetage.
  • La lampe : c’est un dispositif qui permet de voir et d’être vu sur l’eau, en cas de faible luminosité ou de nuit. Elle doit être puissante, autonome et facile à allumer. Elle doit être fixée au kayak, au gilet de sauvetage ou au casque.

Les marques de kayak de mer

Le kayak de mer est un marché qui compte de nombreuses marques, qui proposent des modèles variés, de qualité et de prix différents. Voici les principales marques de kayak de mer, avec leurs caractéristiques, leurs gammes et leurs prix :

  • RTM : c’est une marque française, spécialisée dans les kayaks sit-on-top. Elle propose des kayaks adaptés à tous les niveaux, du débutant au confirmé, et à tous les usages, du loisir à la pêche. Ses kayaks sont fabriqués en plastique rotomoulé, ce qui leur confère une grande solidité et une bonne résistance aux UV. Ses kayaks sont vendus entre 300 et 1000 euros.
  • Dag : c’est une marque française, spécialisée dans les kayaks rigides. Elle propose des kayaks adaptés à tous les niveaux, du débutant au confirmé, et à tous les usages, du loisir à la randonnée. Ses kayaks sont fabriqués en plastique, en fibre de verre ou en carbone, ce qui leur confère une bonne glisse et une bonne maniabilité. Ses kayaks sont vendus entre 500 et 2000 euros.
  • Sevylor : c’est une marque américaine, spécialisée dans les kayaks gonflables. Elle propose des kayaks adaptés à tous les niveaux, du débutant au confirmé, et à tous les usages, du loisir à la pêche. Ses kayaks sont fabriqués en PVC ou en tissu renforcé, ce qui leur confère une grande praticité et une bonne résistance à la perforation. Ses kayaks sont vendus entre 100 et 500 euros.
  • Bic Sport : c’est une marque française, spécialisée dans les kayaks sit-on-top. Elle propose des kayaks adaptés à tous les niveaux, du débutant au confirmé, et à tous les usages, du loisir à la pêche. Ses kayaks sont fabriqués en plastique, ce qui leur confère une grande stabilité et une bonne durabilité. Ses kayaks sont vendus entre 400 et 800 euros.
  • Nautiraid : c’est une marque française, spécialisée dans les kayaks pliants. Elle propose des kayaks adaptés à tous les niveaux, du débutant au confirmé, et à tous les usages, du loisir à l’expédition. Ses kayaks sont fabriqués en bois et en toile, ce qui leur confère une grande légèreté et une bonne performance. Ses kayaks sont vendus entre 1000 et 4000 euros.

Faire du kayak de mer en Bretagne, tous nos conseils

La Bretagne est une destination de rêve pour les amateurs de kayak de mer. Avec ses 2700 km de côtes, ses îles, ses archipels, ses rias, ses abers, ses falaises, ses plages, ses ports, ses phares, ses forts, ses menhirs, ses légendes, sa gastronomie, sa culture, sa nature préservée, elle offre une diversité et une richesse incomparables. Mais pour profiter pleinement de cette région, il faut respecter quelques règles et suivre quelques conseils. Voici nos recommandations pour faire du kayak de mer en Bretagne :

  • Choisissez bien votre période et votre lieu de navigation. La Bretagne bénéficie d’un climat océanique, doux et humide, avec des variations selon les saisons et les zones. En été, les températures sont agréables, mais les vents peuvent être forts. En hiver, les températures sont fraîches, mais les vents peuvent être faibles. Le printemps et l’automne sont des saisons intermédiaires, avec des conditions variables. La Bretagne est aussi soumise à de fortes marées, qui créent des courants importants et modifient le paysage. Il faut donc se renseigner sur la météo, les marées, les courants, les coefficients, les horaires, les zones de navigation, les dangers, les réglementations, etc. Il faut aussi adapter son parcours à son niveau, à son temps, à son matériel, à ses envies, etc.
  • Préparez bien votre matériel et votre équipement. Le kayak de mer est une activité qui nécessite du matériel spécifique, pour naviguer en sécurité et en confort. Il faut choisir un kayak adapté à son niveau, à son budget, à son usage et à ses préférences. Il faut aussi choisir une pagaie, un gilet de sauvetage, un leash, un casque, un sac étanche, un bidon, un sifflet, un couteau, une pompe, une jupe, une boussole, une carte, un téléphone, une lampe, etc. Il faut vérifier l’état et le fonctionnement de son matériel, et le réparer ou le remplacer si besoin. Il faut aussi choisir une tenue adaptée au climat et aux conditions de l’eau, comme une combinaison, un coupe-vent, un bonnet, des gants, des chaussures, etc. Il faut emporter de l’eau, de la nourriture, de la crème solaire, des lunettes de soleil, etc.
  • Respectez les consignes de sécurité et de préservation de l’environnement. Le kayak de mer est une activité qui comporte des risques, comme la noyade, l’hypothermie, la déshydratation, les coups de soleil, les blessures, les piqûres ou morsures d’animaux marins, les collisions, les chavirages, les avaries, les échouages, les maladies infectieuses, le mal de mer, etc. Il faut donc respecter les consignes de sécurité, comme porter un gilet de sauvetage, attacher sa pagaie, s’équiper d’un moyen de communication, signaler son départ et son retour, naviguer en groupe, rester à une distance raisonnable de la côte, éviter les zones dangereuses, etc. Il faut aussi respecter les consignes de préservation de l’environnement, comme ne pas jeter de déchets, ne pas déranger la faune et la flore, ne pas ramasser de coquillages, ne pas faire de feu, ne pas camper sans autorisation, etc.